Droits fonciers : le chaînon manquant pour la sécurité alimentaire au Cameroun
Pendant des décennies, l’insécurité alimentaire a été un défi dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, principalement en raison de conditions météorologiques extrêmes et d’une législation foncière défaillante. Maintenant, le problème s’accentue. La crise humanitaire actuelle qui découle de l’insurrection de Boko Haram a entraîné un flux de plus de 87 000 réfugiés et 340 000 déplacées internes dans cette région. Les agences humanitaires apportent une aide alimentaire, mais peu d’attention est accordée aux problèmes sous-jacents, notamment l’accès à la terre. La réforme de la législation foncière est une occasion de renforcer les droits fonciers des communautés locales et des groupes marginalisés. Le transfert de compétences aux collectivités locales et la garantie de la propriété foncière pour les populations déplacées et les communautés d’accueil doivent constituer des priorités pour assurer une sécurité alimentaire durable pour tous.
Cette publication a été réalisée dans le cadre du projet Legal tools for citizen empowerment (Outils juridiques pour l'autonomisation des citoyens) de l'IIED.
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