Comment les institutions de gestion décentralisée des ressources naturelles ont-elles évolué en 20 ans ? Résumé des résultats obtenus au Mali, au Niger, au Soudan et en Éthiopie
Depuis décennies, des dispositions légales ont octroyé aux institutions locales le pouvoir de gestion des ressources naturelles dans quatre pays africains situés en zone aride : Mali, Niger, Soudan et Éthiopie. Ce rapport examine la résistance de ces institutions décentralisées, sur les deux décennies passées, dans des circonstances en évolution rapide. Nous notons les leçons communes qui en ont été tirées, y compris le fait que les pouvoirs de gestion locale restent largement non soutenus par le gouvernement.
En plus, l’État a encore compliqué les problèmes de gestion des terres en attribuant de grandes propriétés aux investisseurs. L’évolution de la politique, l’insécurité, les changements démographiques et le climat ont exacerbé les tensions, dont beaucoup ont des causes profondes lointaines. Les conflits voisins ont entraîné des migrations de personnes et d’animaux. L’accroissement des inégalités de richesse et l’évolution des stratégies de subsistance ont érodé les intérêts communs des communautés d’agriculteurs et d’éleveurs.
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